7 choses à faire pour éviter le « syndrome du nid vide »

  • Mise à jour le 10 août 2020 – 

Le syndrome du nid vide ou l’autre extrémité du chemin de la parentalité.

Vient un jour où les enfants quittent la maison familiale pour voler de leurs propres ailes…

« Le syndrome du nid vide » est un sentiment d’angoisse et de tristesse affectant les mères qui voient leurs enfants quitter leur domicile familial.

 

Quand nous sommes jeunes, fonder une famille représente un important changement de cap.

Ça nous oblige à réfléchir sur le bien-être et le bonheur des enfants qui se tournent vers nous pour tout.

C’est une merveilleuse et effrayante transition pour les jeunes parents, qui s’impliquent de toutes les fibres de leur être.

 

C’est incroyable à quelle vitesse nous arrivons à nous identifier à notre rôle de parent.

Il est également très remarquable de voir combien notre croissance personnelle produit des résultats directement lié à notre engagement parental.

Être parent, est une expérience d’apprentissage dès le début.

L’arrivée à destination est en vue

Au moment où nos enfants sont prêts à prendre leur indépendance, nous avons généralement passé la majeure partie des deux décennies de compétences parentales.

Maintenant, tout d’un coup, tout est sur le point de changer.

Comment ces dix-huit années ont-elles pu passer aussi vite?

Hier encore vous rentriez de la maternité, vous vous leviez au milieu de la nuit à la moindre toux.

Nous les avons vus grandir à travers les défis et ce n’est pas une tâche facile.

La parentalité est quelque chose que la plupart d’entre nous prenons très au sérieux.

Nous avons fait de notre mieux pour les préparer à prendre leur place dans le monde et maintenant qu’ils sont jeunes adultes cela va se passer.

7 choses à faire pour éviter le « syndrome du nid vide »

L’auteur Rosine BRAMLY dit : lorsqu’on a un bébé, on a l’impression que les couches-culottes et les biberons vont durer une éternité.

Puis les Noëls, les vacances et les rentrées se succèdent de plus en plus vite.

L’enfant grandit.

Et, un beau matin, c’est fini, l’oiseau s’envole du nid.

C’est bien pour lui.

Et ça devrait devenir bien pour les parents aussi.

Mères ou pères, tous en passent par le syndrome du nid vide, (SNV).

lire : Mais pourquoi tu veux déjà quitter ta mère ?

ou le Syndrome du Nid Vide.

Des rêves d’indépendance

Que ce soit pour partir faire leurs études, commencer à travailler ou emménager avec leur copain ou dans une colocation, il y a toujours une bonne raison pour quitter la maison.

Ce départ intervient généralement entre 18 et 25 ans, en fonction du contexte.

Selon les statistiques, seuls 18% des jeunes de 25 ans vivent toujours chez leurs parents.

Une autre transition

Après des décennies de vie avec quelqu’un à s’occuper de ses besoins, il faudra un ajustement important pour son absence.

Avec un tel énorme investissement émotionnel de l’intervention, le traitement correcte du syndrome du nid vide peut se révéler très difficile.

C’est une de ces situations où l’ensemble de nos compétences peut nous aider à maintenir une attitude positive.

 

La façon que nous choisissons de voir ces circonstances de changements, déterminera notre qualité de vie au cours de cette période de transition et au-delà.

Notre perception de la réalité est plus influencée par notre focalisation et nos croyances, qu’elle ne l’est par des facteurs externes.

Le problème du syndrome du nid vide est qu’il soit considéré par beaucoup comme une expérience négative.

La plupart des gens n’ont pas les connaissances suffisantes et nécessaires sur le sujet pour changer cette perception.

Est-ce la fin ou un nouveau départ ?

Chaque nouveau défi contient une nouvelle opportunité.

Lorsque nous sommes devenus des parents la plupart d’entre nous avons mis de côté nos activités personnelles et nos passions, au moins dans une certaine mesure.

Maintenant, avec le syndrome du nid vide, nous avons l’occasion de redécouvrir ces choses.

Combien de fois au cours des années avez-vous dit: «Je souhaiterais avoir un plus de temps pour …”?

Eh bien, avec vos nouvelles circonstances vous avez plus de temps.

Un nid vide peut être le début d’une toute nouvelle aventure si vous avez les compétences nécessaires pour répondre de manière positive.

Pensez-vous êtes trop jeune, détrompez-vous !

Selon le moment où vous avez commencé votre carrière en tant que parent et le nombre d’enfants que vous avez eu, le nid peut se vider plus tôt que vous ne l’aviez imaginé.

Si vous êtes devenu parent à 20 ans et eu seulement un enfant, vous pourriez vous retrouver dans cette situation alors que vous n’aurez que 38 ans.

Dans ce cas, vos possibilités sont presque infinies.

Une chose est sûre, le temps passe beaucoup plus vite que vous le pensez.

Il y a énormément de personnes dont les enfants ont déjà quitté la maison, ou seront bientôt sur le point de partir.

Il est important de reconnaître le fait que, tôt ou tard, vous verrez l’autre extrémité de la parentalité.

À ce stade,votre vie va changer.

Plan pour l’aventure !

Si un enfant a déménagé et vous avez toujours d’autres  qui vivent à la maison avec vous, prévoyez à l’avance pour le jour où votre nid sera vide de tous les enfants.

Effectuez de petits changements au fil du temps qui se traduiront par un moindre choc lorsque votre dernier enfant quittera la maison.

Vous pouvez aussi planifier en pensée les plans que vous mettrez en œuvre pour une vie indépendante avec votre conjoint, lors du départ de votre dernier enfant.

A planifier à l’avance

Vous serez plus ou moins affectés par ce changement.

Si vous avez planifié à l’avance ce changement vous serez moins affectés, mais si vous vous êtes maintenu dans un état de déni vous serez très affectés.

Si vous manquez à vos enfants quand ils partiront, cela signifie que vous avez fait un bon travail en tant que parent.

Vous avez réussi et c’est un accomplissement étonnant.

7 choses à faire pour éviter le « syndrome du nid vide »

  1.  Discutez de l’avenir ensemble – Préparez le départ
  2. Traitez-le comme une nouvelle aventure – Mettez de côté les pensées d’inquiétudes
  3. Pensez que vos enfants sont « exceptionnels » – Explorez les façons que vous avez l’intention de mettre en œuvre pour rester en contact avec vos enfants
  4. Essayez des choses que vous n’avez pas encore réussies à accomplir – Commencez la recherche de vos propres besoins.
  5. Redécouvrez l’amour de votre vie – Il est temps de se redécouvrir les uns les autres.
  6. Commencez à chercher à nouveau les bons côtés de la situation – Concentrez-vous sur quelques-uns des points positifs du déménagement de vos enfants
  7. Acceptez le soutien – Si vous trouvez que vous n’arrivez pas à faire face.

Résumé

Le syndrome du nid vide se réfère à la douleur que de nombreux parents ressentent quand leurs enfants quittent la maison.

Cette condition est généralement plus fréquente chez les femmes, qui sont plus susceptibles d’avoir eu le premier rôle de soignante de petites blessures, de petites peines de cœur, des soucis de la vie.

Contrairement à la douleur quand nous perdons un être cher, la douleur du syndrome du nid vide est souvent méconnue, parce qu’un enfant adulte quittant la maison familiale est considéré comme une étape normale et saine.

7 choses à faire pour éviter le « syndrome du nid vide »

Les parents peuvent trouver des sources de contrariété dans le peu de soutien ou de sympathie qu’ils rencontrent.

Dans de nombreux cas, le syndrome du nid vide est aggravé par d’autres événements difficiles de la vie ou des changements importants qui se produisent dans le même temps, comme la retraite ou la ménopause.

50 ans, ça fait toujours un choc !

Mais pourquoi ?

Loin des discours médicaux et bien-pensants, Faly STACHAK et Denise VOGELEISEN critiquent avec vigueur et espièglerie les clichés qui continuent d’être associés à cet âge.

Lire : 50 Ans La plus belle vie des femmes

Souhaitez-vous réussir ce changement?

La vie se passe en plusieurs phases.

Chacune d’elles est l’occasion d’une aventure nouvelle et passionnante.

Réjouissez-vous de ce changement.

Si vous pouvez élever des enfants dans ce monde de fous alors vous pouvez entreprendre n’importe quoi!

Voici une Vidéo…rare et très intéressante sur le syndrome du nid vide :  
Quand l’enfant s’en va, quelle vie ?

A votre tour…

Êtes-vous des parents abandonnés ou sur le point de le devenir ?

Est-ce que vos parents passent par cette situation ?

Laissez un commentaire ci-dessous.

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7 choses à faire pour éviter le « syndrome du nid vide »

 

 

13 réflexions au sujet de “7 choses à faire pour éviter le « syndrome du nid vide »”

  1. Bonjour,

    Je travaille pour l’émission « Ça commence aujourd’hui » présentée par Faustine Bollart sur France 2.

    Je recherche actuellement des témoignages de parents où tous leurs enfants ont quitté le nid.

    Pensez-vous pouvoir m’aider dans ma recherche ?

    Merci beaucoup et belle journée.

    Morgane Sermadiras
    01 53 84 30 37
    Reservoir prod

    Répondre
  2. C’est sympa ces conseils mais cela ne parle que de couples…et comment font les veufs, divorcés ou monoparentaux au moment du nid vide ? ???

    Répondre
    • Bonjour Sylviane,

      Oui! je n’ai pas pensé à cette situation très particulière,
      mais qui hélas, devient de plus en plus courant.
      Je pense que nous ressentons la même chose, indépendamment
      de notre situation personnelle.
      Les enfants partent et c’est bien pour eux. Nous devons
      l’accepter en gardant toujours notre porte ouverte.

      Répondre
  3. Ping : Syndrome du nid vide: l’enfer ou alléluia – Bien-Être à 50 ans
  4. Bonjour,
    Je travaille pour le JT de la télévision suisse. Nous allons revecoir prochainement Marie-José d’Astrée qui a été un livre sur ce thème “Le nid vide”. Nous sommes à la recherche d’un témoignage de parent pouvant raconter son expérience.
    Je suis disponible au 0041 79 723 25 22 pour ceux que cela pourrait intéresser ou juste pour avoir des informations complémentaires.
    Merci de votre aide!!
    Delphine

    Répondre
  5. Pour moi,mon fils de 30 ans était avec moi le temps de la construction de sa maison mais j’ai trouvé un compagnon avant que mon fils ne parte ce qui fait que c’est moi qui suis partie.j’ai 4 enfants et les trois autres déjà en couple.le fait d’etre partie m’a fait ressentir une sorte d’abandon,j’ai ressenti ne plus servir à rien,ce fils avec qui j’étais c’était comme un lien avec les trois autres.j’ai toujours du mal à me sentir sans eux,même si je suis avec mon compagnon,je n’arrive pas à ne vivre qu’avec lui,quelques fois je me prends à regretter ne plus être seul pour être plus libre de me consacrer à leurs besoins étant donné qu’ils sont parents de très jeunes enfants.c’est moi qui n’arrive pas à couper le cordon et cela fait quand même 1 an que je suis partie.eux sont rassurer que je ne sois plus seule,mais moi j’ai du mal à être sans eux.

    Répondre
  6. Bonjour Martin,

    Il est rare de trouver des articles sur le sujet et effectivement c’est souvent un moment de remise en question quand les enfants s’envolent du nid.

    Il me semble aussi que c’est un peu comme la retraite les choses se passent bien si on prépare ce moment sinon au moment de l’envol nous risquons de vivre un énorme vide bien normal d’ailleurs.

    Quand on est seuls (ce qui est mon cas) il est important de se trouver des centres d’intérêts, des passions enfin être suffisamment occupés (intelligemment et non pas juste pour combler le vide) car sinon le manque sera vite insupportable.

    Je me suis subitement retrouvée seule après 18 mois apocalyptiques (deuils successifs, perte de travail, maladies de proches …) et mes enfants qui partent retrouver leur père à l’étranger. Alors le problème du vide je connais heureusement comme tu le dis dans tes conseils je me suis attelée à découvrir des choses qui m’intéressaient et pour lesquelles le temps avait manqué auparavant.

    C’est ce qui m’a sauvée de la dépression

    Merci pour ton article excellent et original

    sylviane son dernier article:L’intuition en exercice5 – le château me révèleMy Profile

    Répondre
    • Bonjour Sylviane,

      Cet article m’a été inspiré par ma belle-fille qui va arriver rapidement dans cette situation.
      Comme je la connais et que je sais que cela ne sera pas facile pour elle, j’ai essayé de faire passer un message.
      Ce que je crois et je pense essentiel, c’est que malgré la place importante qu’occupent les enfants, la vie ne s’arrête pas après leur départ.
      Sylviane, nous passons tous par des épreuves difficiles qui nous meurtrissent, mais je reconnais que se retrouver seule est la pire des situations.
      Combler ce vide est un but qu’il faut rechercher de toute son âme. Je suis heureux que cela soit derrière vous maintenant.
      Certains trouvent la force dans la foi, d’autres en voyageant, d’autres encore en créant un cercle de belles amitiés.
      Moi, j’ai trouvé la force dans ma famille.
      Je sens et je ne pense pas me tromper, vous êtes généreuse, servez-vous en.
      Merci pour votre commentaire.
      A bientôt!
      martin

      Répondre
  7. Bonjour,
    Nous l’avions préparé, ce jour où nos enfants ont quitté le foyer familial. Ils étaient majeurs, tous les deux et nous les avons aidés à partir.
    Cela ne nous a pas empêché de verser une larme d’émotion le matin où j’ai terminé les déménagements.
    Ils sont partis en gardant en poche une clé de la maison et notre numéro de téléphone sur leur carnet.
    Quant à nous, nous nous sommes habitués au changement. Une de leurs chambre est devenue une chambre d’amis, puis un débarras. L’autre a été aménagée en salle de méditation.
    J’ai eu beaucoup de peine, au début, à corriger la liste d’achats dans notre super-marché et à ne cuisiner un plat que pour 2, au lieu de 4.
    Cela fait plus de 20 ans, maintenant.
    Ce qui est gai, c’est que les petits-enfants ont trouvé le chemin de la maison !
    A bientôt
    Jacques (Bruxelles)
    Jacques (secret-beaute-interieure) son dernier article:Prenons notre vie en mainMy Profile

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    • Bonjour Jacques,
      Ce jour, nous ne l’avions pas préparé lors du premier départ.
      Nous avons 5 enfants et nous avons ensuite eu le temps d’anticiper et d’accompagner les départs.
      Ils sont tous partis avec les larmes aux yeux. Pour le dernier cela a été un peu plus dur, surtout pour mon épouse.
      Aujourd’hui, nous avons la chance de partager des moments de bonheur avec nos petits enfants (onze) et mon épouse a retrouvé une seconde jeunesse.
      Si j’ai écrit cet article c’est en pensant à ma belle-fille qui va bientôt le vivre et à mon dernier fils qui va devenir père.
      Merci pour votre commentaire.
      A bientôt !
      martin

      Répondre
  8. Ping : tapemoi.com

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