Sondage Ipsos : les Français favorables aux alternatives à la cigarette

Près de 9 Français sur 10 estiment que les autorités sanitaires devraient d’avantage encourager les fumeurs à délaisser la cigarette pour des substituts potentiellement moins nocifs.
Ils sont encore plus nombreux à souhaiter une meilleure information sur les 
alternatives à la cigarette dans le cadre des politiques de santé publique.

Selon un sondage Ipsos, paru la semaine dernière, 86% de nos concitoyens :
« estiment qu’encourager les fumeurs à adopter des produits moins risqués que la cigarette peut être un
complément aux politiques de prévention et de cessation ».
Une volonté claire de voir les autorités sanitaires intégrer les substituts à la cigarette (gommes et patchs à la nicotine,cigarette électronique et tabac à chauffer notamment) à leur politique de lutte contre le tabagisme.

Alternatives à la cigarette

cigarette

Si ces alternatives à la cigarette ne sont pas sans risques pour la santé (ce qui justifie d’ailleurs leur mise à l’écart des campagnes de santé publique), leur nocivité est infiniment inférieure à celle de la cigarette.
Les gommes et patchs à la nicotine sont par exemple aussi addictifs que la cigarette (nicotine oblige), mais ne sont pas nocifs en soi.
Selon les premières études, le tabac à chauffer émettrait entre 90% et 95% de vapeurs toxiques qu’une cigarette (car le procédé évite la combustion du tabac et du papier).

Un dogmatisme français dans la lutte contre le tabac (tolérance zéro et refus de promouvoir des alternatives moins nocives) qui est en train de disparaître, à en croire l’étude d’opinion d’Ipsos, qui précise que 92% des sondés souhaitent « que les fumeurs adultes (soient) informés sur des produits potentiellement moins risqués que la cigarette ».
Une politique du moins pire déjà en place dans de nombreux pays occidentaux.

Innovation et technologie

Loin de leur frilosité supposée, 83% des Français :
« pensent que l’innovation et la technologie ont un rôle à jouer en matière de santé publique et que le gouvernement devrait mieux informer les citoyens et davantage les orienter vers des alternatives à risques réduits »,
comme le font par exemple les autorités sanitaires britanniques qui incluent dans leurs programmes de lutte contre le tabac, des éléments d’information sur l’ensemble des alternatives disponibles sur le marché, leurs avantages et les risques qui y sont liés.

De par leur nocivité même, ces alternatives et substituts devraient être intégrés aux politiques publiques contre le tabagisme.
Histoire d’offrir des alternatives crédibles à la cigarette pour les fumeurs les plus accros, mais aussi de faire connaître en amont les risques (notamment en termes de dépendance) de ces différents produits.

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